Clavier : 21. Dactylographie de l’accent circonflexe et du tréma
Pour l’accent circonflexe et le tréma, il s’agit de la même touche, frappée avec le petit doigt de la main droite, avec ou sans y associer la touche majuscule.
Vous noterez que lorsque vous l’utilisez, vous ne voyez rien apparaître sur l’écran. Ce n’est que lorsque la lettre suivante est tapée qu’elle apparaît accentuée correctement. Ce type de touche est appelé " touche morte ".
Exercices d’application
- mâ mê mî mô mû mä më mï mö mü mâ mê mî mô mû mä më mï mö mü
Exercices de perfectionnement
- Le jeune âne que le bât gêne dans sa tâche difficile regarde son maître d’un œil pâle et soumis.
- La tempête qui se déchaîne sur les pôles souffle sans relâche et le bâtiment commandé par le Quartier-maître Joël le Môle connaît de sérieuses difficultés.
- Parfois, l’accent circonflexe permet de distinguer des homonymes : dû est le participe passé du verbe devoir alors que du est un déterminant. Crû est le participe passé de croître alors que cru est le participe passé de croire ou encore l’adjectif signifiant non cuit. Mûr est un adjectif signifiant qui a atteint la maturité alors que mur est un nom et que la mûre est excellente avec de la crème.
- " C’est le tonneau des Danaïdes " est une expression qui signifie une chose que l’on ne peut pas remplir, une personne aux dépenses de qui l’on ne peut suffire, une tâche qu’on n’arrive pas à achever, par allusion au tonneau percé que les Danaïdes étaient condamnées à remplir sans fin aux enfers, en châtiment de leur crime. En effet, elles avaient assassiné leurs maris au soir de leurs noces.
Entraînement
Voir la rivière gelée
Vouloir être un printemps
Voir la terre brûlée
Et semer en chantant
Voir que l’on a vingt ans
Vouloir les consumer
Voir passer un croquant
Et tenter de l’aimer
Voir une barricade
Et la vouloir défendre
Voir périr l’embuscade
Et puis ne pas se rendre
Voir le gris des faubourgs
Vouloir être Renoir
Voir l’ennemi de toujours
Et fermer sa mémoire.
Voir que l’on va vieillir
Et vouloir commencer
Voir un amour fleurir
Et s’y vouloir brûler
Voir la peur inutile
La laisser aux crapauds
Voir que l’on est fragile
Et chanter à nouveau
Voilà ce que je vois
Voilà ce que je veux
Depuis que je te vois
Depuis que je te veux.
J. Brel
Commenter cet article